Principalement utilisée pour les composés pouvant passer à l'état gazeux donc souvent utilisé en chimie organique.
M + e- → M+. + 2 e-
C'est un procédé très «cassant» en raison de l'énergie très élevé du faisceau d'électron (l'énergie du faisceau d'électron est d'environ 70 eV alors que les potentiels d'ionisation des molécules organique est de l'ordre de 10 eV). En conséquence, le pic moléculaire est généralement de faible intensité.
Les électrons du faisceau incident sont produits par une cathode (souvent en Rhénium)
On introduit un gaz (méthane, ammoniac, isobutane...) avec le composé M. Le gaz est ionisé par un bombardement d'électrons. C'est une ionisation douce qui permet de mieux repérer la valeur de M car on observe principalement la formation de MH+ (ion pseudomoléculaire)
CH4 + e- → CH4+. + 2 e-
La pression de l'ordre de 100 Pa favorise les collisions
Réactions secondaires (autoprotonation)
CH4+. → CH3+ + H.
CH4+. + CH4 → CH5+ + CH3.
CH3+ + CH4 → C2H5+ + H2
Collisions avec M:
CH5+ + M → MH+ + CH4 : ion → M+1
C2H5+ + M → MC2H5+ : ion → M+29
S M est du type RH alors: CH5+ + RH → R+ + CH4 + H2
Si cation ter-butyle alors: (CH3)C+ + M → MH+ + CH2=C(CH3)3
Ce procédé est réservé aux composés polaires et peu volatils dans le vide. L'ionisation se fait par impacts d'atomes lourds non ionisés (Ar ou Xe) à grande vitesse. L'échantillon est dispersé dans un composé liquide peu volatil (glycérol)
Cette méthode permet uniquement d'étudier les composés à M élevé (Pb sensibilité et bruit de fond)
On a aussi comme autres ionisations:
Ionisation laser assistée par matrice
Ionisation par plasma d'argon
Ionisation par l'intermédiaire de sprays