L'intérêt de la conductimétrie est de pouvoir comparer la conductivité de différentes solutions. On définit donc la conductivité par unité de concentration ou conductivité molaire.
Soit un ion i, elle est notée
Si la concentration de l'ion i → 0, λi devient λi°, la conductivité molaire à concentration nulle également appelée conductivité molaire limite.
Dans une solution, chaque ion contribue à la conductivité proportionnellement à sa concentration.
La conductivité ionique molaire s'écrit:
On définit la conductivité molaire d'un électrolyte le rapport de conductivité ionique et sa concentration. C'est la loi de Kohlrausch et elle s'écrit:
Les électrolytes sont considérés comme forts lorsque leur dissociation est complète α=1.
Dans ce cas de figure, on peut démontrer la relation:
Λ = Λ° - k√c
On peut par la suite déterminer par extrapolation la conductivité molaire limite Λ° en traçant Λ en fonction de √c.
La pente de cette droite permet de déterminer la valeur de la constante k.
Dans ce cas, la variation de Λ n'est plus linéaire en fonction √c mais prend une allure hyperbolique. Il n'est plus possible de déterminer Λ° par extrapolation.
CH3COOH | + H2O | → | CH3COO- | + H3O+ | |
A t = 0 | C0 | 0 | 10-7 | ||
A t final | (1-α)C0 | αC0 | ~αC0 |
Dans le cas d'une solution suffisamment diluée, il est possible d'écrire la relation suivante :
Λ = α(λ+ + λ-) = α(λ°+ + λ°-) = αΛ°